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le blog d'ANR – PCF
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12 juin 2008

des contributions sur le devenir du PCF

Marcel Zaidner (94): innover pour rendre fierté et efficacité aux communistes

Dans sa contribution, Marcel Zaidner formule des réflexions et des propositions qu'il résume "dans la nécessité de conjuguer l’engagement individuel et le travail collectif, la recherche d’un mode de vie associant démocratie et efficacité. Cette recherche, précise-t'il, n’a évidemment de sens qu’au service d’un projet ambitieux de transformation révolutionnaire du monde et d’une stratégie politique de rassemblement."

Extraits: "Le premier impératif est de rapprocher l’organisation du parti du monde du travail, du monde salarié tel qu’il existe aujourd’hui, des intellectuels, des femmes, de la jeunesse, des immigrés...Le parti doit renouer avec l’effort théorique exigeant irrigant toute son activité, à tous les niveaux de l’organisation ... reprendre pour cela un effort de formation de militants, d’animateurs créant les conditions d’un débat et d’une action collective...A l’inverse de la présidentialisation, de l’alignement derrière une personnalité qui après les institutions semble gagner toute la vie politique, il faut privilégier résolument les engagements et les directions collectives, ce qui n’exclut pas les responsabilités individuelles...Les expériences d’assemblées de représentants des sections, dans la dernière période ont permis de donner jour à des analyses et des propositions plus proches de l’attente des communistes. Il faut peut-être y réfléchir pour l’organisation des délégations dans les congrès, sans passer par le filtre des fédérations."

la contribution de Marcel Zaidner: MZaidner_contrib_sur_le_parti

Bernard LAMIRAND (60): contribution au débat sur le devenir du PCF à Tours le 14 juin 2008

Extrait: "Alors oui, le PCF j’y tiens … J’y tiens sans en faire une querelle de sigle, j’y tiens parce qu’il faut relever le parti avant d’envisager, y compris des changements dans le nom, car cela ne m’effraie pas. Peut-être viendra, à un moment donné, le temps de la transformation de ce parti en une nouvelle force communiste, mais une telle force ne peut survenir que si le PCF retrouve sa pleine capacité à créer du communisme dans la vie de tous les jours et dans la société telle qu’elle est maintenant. Nous avons besoin de cet outil pour encore un bon moment. Je ne veux pas le voir se transformer en Arc en Ciel italien ou en Die Linke allemand. Cela suppose et j’en termine à ce que le parti se transforme démocratiquement et que les communistes se sortent d’un modèle de délégations de pouvoir. Cette hiérarchisation du pouvoir, avec une structure qui fait plus descendre que remonter les orientations a vécu ; elle est dépassée ; les générations d’aujourd’hui sont prêtes à agir mais dans des conditions autres que cette culture de haut en bas. Je suggère que les sections communistes soient la pierre angulaire de toute notre vie démocratique et y compris pour le prochain congrès et ce sont elles qui devraient élire leurs représentants au congrès. La section, c’est l’endroit idéal où les communistes créeront la plus value communiste et projetteront ce que sera l’action au niveau national, régional, départemental, municipal et à l’entreprise. La démocratie dans le parti aura alors un autre visage que ce centralisme démocratique que nous n’avons pas su quitter."

La contribution de Bernard Lamirand: BLamirand_sur_le_devenir_du_parti

La lire sur son blog: http://ber60.over-blog.com/article-20259310.html

Raymond Monteil (95): réflexions sur quelques aspects de la préparation du 34ème congrès

Après plusieurs remarques sur la préparation du Congrès, Raymond Monteil poursuit: "...Il faut surtout montrer que quelque chose d’ utile, peut être fait ici et maintenant. Sur ce point ( comme sur d’autres) nous ne partons pas de rien. Les économistes communistes font des propositions concrètes, réalisables, si les luttes sont puissantes. Encore faut-il être convaincu que la lutte reste le plus court chemin vers le progrès social et la démocratie. La victoire idéologique du grand patronat est bien réelle. La combattre exige une grande intelligence créative, la même pugnacité, ce qui suppose une organisation politique courageuse, déterminée, ouverte et combative...sacrifier le PCF pour une hypothétique O.P.N.I. (Organisation Politique Non Identifiée) ferait courir un risque beaucoup trop grand pour toutes les forces démocratiques de notre pays. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire , au contraire...Tel qu’il est, notre parti ne joue plus son rôle d’outil idéologique de mobilisation des énergies, d’abord pour résister à la déferlante réactionnaire et pour rassembler les forces du changement en vue de la conquête des pouvoirs au profit des citoyens. Car l’enjeu est là, dans la généralisation de la démocratie, dans l’implication du maximum de personnes dans la gestion des affaires qui les concernent. Et à tout seigneur tout honneur, commençons par nous même. Pas besoin de longues thèses. Quelques principes bien suivis auraient d’heureux effets..."

La contribution de Raymond Monteil: RMonteil_reflexions

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