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le blog d'ANR – PCF
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28 avril 2008

au Conseil National du 25 avril 2008

L'intervention d'Yves Dimicoli (extraits):

"...Saisissons-nous de la situation pour organiser l’action en ne perdant pas de vue la crise systémique, au-delà de la crise financière, le besoin d’issue globale, du local au mondial en passant par les niveaux nationaux et européen, et donc la nécessité d’une cohérence de transformation révolutionnaire entre objectifs sociaux, moyens financiers et pouvoirs...c’est ce niveau d’ambition et de cohérence révolutionnaires qu’il faut tenir face à un double défi :

  • L’ accélération des réformes réactionnaires cohérentes de Sarkozy qu’il affirme « sans alternative possible » ;

  • Les « 21 principes du PS » enterrant toute référence à la lutte des classes et à la révolution, désormais assimilée à la violence, pour ne plus proposer, de façon contre-révolutionnaire en réalité, que de « réguler » le capitalisme, le « moraliser », le corriger à la marge, sans surtout toucher à sa logique, ses critères de gestion et son système de pouvoirs.

Face à ce double défi, il nous faut nous transformer nous-mêmes sans nous diluer dans une formation hétéroclite. Le travail nécessaire sur le projet ne saurait se conduire sans un effort effectif et tenace de novation du PCF et sans chercher à développer des luttes nouvelles avec des propositions radicales et opérationnelles articulant objectifs sociaux transformateurs, pouvoirs nouveaux des travailleurs et moyens financiers. L’appel pour une dilution-dissolution du PCF dans une autre formation que Jean-Claude Gayssot a rendu public dans « Le Monde » du 19 avril dernier mènerait les communistes et tous les progressistes de gauche dans une impasse noire."  Le texte complet: YD_interv_CN_250408

L'intervention de Nicolas Marchand (extraits):

"...Une campagne très active pour la dilution du Parti dans une « nouvelle force » a été relancée...Mais du côté du groupe dirigeant, on dit qu'il faut parler moins de la question de l'existence ou pas du parti...On aurait trop parlé du Parti? Je rappelle que le débat n'est pas parti des camarades attachés à la novation du PCF et opposés à sa dilution. Le projet de création d'une « nouvelle force », avec une révision « réaliste » du projet, a été relancé l'an dernier par le livre de P.Cohen-Seat publié à l'occasion de la fête de l'Huma, et par des déclarations de quelques uns des principaux dirigeants du Parti...Pourquoi maintenant chercher à enterrer ce débat après l'avoir lancé? Pourquoi après avoir encouragé à douter de tout et surtout du parti, après avoir dramatisé le débat de l'assemblée extraordinaire pour maintenir les hypothèses ouvertes, faire comme si la question était réglée alors qu'elle ne l'est pas?

Il y a besoin d'une décision claire au Congrès. C'est la décision la plus importante qu'il ait à prendre. Et donc il faut organiser le débat, et non pas le contourner par le biais de l'élaboration d'un projet « de gauche » pouvant parfaitement devenir le projet fondateur de la fameuse « nouvelle force politique », avec, comme étape préalable, une liste de type « arc-en-ciel » aux élections européennes..."                                     Le texte complet : NM_interv_cn_25_4_08

L'intervention de Jean-Marc Durand (extraits)

"La situation, et cela sans forcer le trait, est aujourd’hui particulièrement grave. Les signes de récession sont visibles, le capitalisme est de plus en plus arrogant, les difficultés quotidiennes touchent un nombre croissant de nos compatriotes dont certains souffrent de la faim.

Et j’ai une drôle d’impression, le sentiment que face à cette dégradation historique, nous sommes parfois tétanisés, comme paralysés par les enjeux alors qu’au contraire, il y a un besoin fort et urgent que le parti communiste se fasse entendre, qu’il occupe la place politique qui lui revient. Face à l’entreprise de régression généralisée pilotée pare Sarkozy et Fillon et réaffirmée hier soir par le Président en personne, le PCF doit plus que jamais être à l’initiative de mobilisations et d’actions rassembleuses.

Car le parti communiste est toujours un parti qui compte pour les gens, un parti dont notre peuple attend qu’il s’exprime, qu’il propose, qu’il agisse, qu’il donne le La de la rébellion. Cela, les électeurs l’ont rappelé en mars dernier. De ce point de vue, le petit jeu qui consiste à tordre nos résultats pour en inverser le sens et la signification frise l’insupportable.

Je disais au début de mon propos que la situation était grave. Je vais tenter de la caractériser par un exemple, celui de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques)..."  le texte complet: JMD_intervCN_250408

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