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le blog d'ANR – PCF

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le blog d'ANR – PCF
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8 septembre 2008

au Conseil National des 5 et 6 septembre 2008

Nous publions le projet de base commune adopté par le CN le 6 septembre, avec des éléments d'information sur le débat d'amendement. Cela signale des évolutions, des améliorations qui ont pu être acquises. Mais aussi des questions politiques de fond sur lesquelles l'intervention des communistes, comme dans la préparation de l'assemblée des délégués de section, va être décisive.

lire le texte du projet de base commune avec des infos sur le débat d'amendement: projetdebasecommune_et_amendementscommentes

Les interventions d'Yves Dimicoli (Paris): dans le débat sur le projet de base commune: YD_intervCN_5_et_60908; auparavant Yves Dimicoli était intervenu dans le débat d'actualité: YD1ereintervCN_5_60908

L'intervention de Jean-Marc Durand (Drome): _JMD_InterCN5_6_0908

L'intervention de Fabien Roussel (Nord), au sujet des élections européennes: FR_intervCN_5_sept_08

D'autres informations à suivre, au fur et à mesure de leur réception.

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26 juin 2008

au Conseil National des 25 et 26 juin 2008

Le compte-rendu du Conseil National sera publié dans "CommunisteS". Ses débats montrent que les partisans des différentes formules de dilution du PCF (sur-représentés au CN) n'ont pas renoncé à leur objectif, mais aussi qu'on ne saurait se contenter de la promesse que le PCF existera encore après le Congrès, sans décisions précises sur le contenu des changements nécessaires, sur l'orientation politique, par exemple pour les élections européennes, et la composition de la direction.  Ses débats montrent aussi l'utilité, voire l'urgence, que les communistes (re)prennent la parole, fassent valoir leurs opinions et exigences de manière à ce que ce soient elles qui prévalent dans la rédaction du projet de base commune.

l'intervention de Gisèle Cailloux (92): GC_intervCN_25__6_08

l'intervention d'Yves Dimicoli (Paris): YD_intervCN_2526_06_08

l'intervention de Jean-Marc Durand (Drome): JMD_intervCN2526_6_08

l'intervention d'Alain Bolla (Var): ABolla_intervCN2526_6_08

18 juin 2008

Interventions à Tours

Yves Dimicoli: "Oui, il faut mesurer la nouveauté de la situation s'affirmant depuis la fin des années 90, au lieu de rester accrochés à la recherche de solutions de moindre mal...

...il faut refuser tout effacement du PCF et, au contraire, le développer comme force autonome et rassembleuse, à partir des ses meilleurs acquis, de ses avancées récentes...

...Il y a besoin de construire un vaste rassemblement unitaire de tout le peuple de gauche, et au-delà, mais sans jamais en rabattre sur l’audace sociale et démocratique... Ce nouvel apport du PCF est indispensable, car la France a besoin de sa double originalité tant vis à vis du réalisme de conciliation du PS que de la radicalité chimérique et sectaire de l’extrême gauche, avec :

  • Des mesures réalistes et la possibilité de participer au gouvernement ;
  • Et en même temps des mesures de portée révolutionnaire et le développement, en toutes circonstances, de luttes indépendantes dés le terrain."

L'intervention d'Yves Dimicoli: YD_interv_Tours_14_6_08

Nicolas Marchand: "Le refus de la dilution n'est pas suffisant. Nous irions à l'échec, si le Congrès devait se limiter à une sorte de plébiscite pour une direction ayant pris parti pour l'existence du PCF, sans ouverture sur des changements réels et radicaux...

...Tours, c'est l'option de devenir un parti révolutionnaire, contre le réformisme et la collaboration de classe, un parti populaire et d'action, et non plus dominé par ses élus, un parti appuyé sur la théorie marxiste. Ce n'est surtout pas le moment de régresser sur cela. Au contraire, il s'agit de relever le nouveau défi révolutionnaire: celui des années 2010. Pas sur le mode gauchiste, sans propositions précises ni volonté de rassemblement; mais pas non plus en reculant sur l'ambition transformatrice du projet, ni sur le besoin du parti révolutionnaire...

...Faire primer la promotion d'idées transformatrices et l'organisation du rassemblement dans l'action, sur les alliances et les institutions: c'est une rupture essentielle...le socle pour une relance de notre influence électorale. Pas d'abord le gouvernement et les postes d'élus! D'abord les idées nouvelles et les luttes, pour des élus et la conquête de positions de pouvoir utiles au peuple et au combat transformateur...."

l'intervention de Nicolas Marchand: NM_interv_Tours_14_6_08

Pascal Borelly:  "C’est de notre peuple, de l’avancée d’idées transformatrices, du développement des luttes en France, en Europe, dans le monde que naîtront les conditions d’un large rassemblement. C’est à partir de ces données qu’il faut nous faut réfléchir à une réorganisation d’ensemble de nos structures branchées directement et en permanence sur des enjeux d’actions. Les sujets de mobilisations ne manquent pas...Alors comment avancer?..."

l'intervention de Pascal Borelly: PBor_interv_Tours_14_6_08

17 juin 2008

débat sur "les transformations du capitalisme contemporain"

               Conférence-débat autour de l’ouvrage :
  « Les transformations du capitalisme contemporain »
   (sous la direction de Gilles Rasselet, éditions l’Harmattan
)
                    mercredi 18 juin 2008, à 18h 45
             Salle des documents cinématographiques
             38, avenue des ternes - Paris 17e  Métro : Ternes

Les vingt-quatre études de chercheurs français et étrangers qui composent cet ouvrage dressent un tableau d’ensemble de ces transformations du capitalisme contemporain et en proposent des éléments d’interprétation. Dans une diversité de points de vue et d’approches théoriques, elles apportent des éclairages complémentaires sur ces transformations, permettant de mieux appréhender la complexité es évolutions en cours, d’en dégager les lignes de force directrices et d’en mesurer les enjeux et la portée.

L’objectif de ce livre est d’approfondir des questions essentielles de la période :

  • la nature et la portée de la crise systémique ;

  • la transformation des systèmes productifs ;

  • les nouvelles donnes de la mondialisation ;

  • les déséquilibres internationaux ;

  • les débats sur le sens et le contenu des transformations nécessaires.

La séance débutera avec la présentation de cet important ouvrage collectif par Gilles Rasselet, professeur des universités en Sciences économiques à l’université de Reims Champagne-Ardenne, qui en a coordonné l’édition, et se poursuivra par les interventions de trois des auteurs autour des thématiques suivantes :

  • « Les transformations du système de protection sociale dans la longue phase de difficultés »
    Catherine Mills, économiste ;

  • « Fondements macroéconomiques des transformations du capitalisme contemporain »
    Liêm Hoang-Ngoc, maître de Conférences à l’Université de Paris 1.

  • « Maturation de la crise systémique et avancées possibles d’alternatives radicales »
    Paul Boccara, maître de conférences honoraire à l’Université de Picardie.

Le livre est en vente sur le site de l’éditeur, qui propose aussi quelques extraits en consultation gratuite.

Entrée libre. Le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir vous inscrire par mail à l’adressse : inscription@gabrielperi.fr.

12 juin 2008

des contributions sur le devenir du PCF

Marcel Zaidner (94): innover pour rendre fierté et efficacité aux communistes

Dans sa contribution, Marcel Zaidner formule des réflexions et des propositions qu'il résume "dans la nécessité de conjuguer l’engagement individuel et le travail collectif, la recherche d’un mode de vie associant démocratie et efficacité. Cette recherche, précise-t'il, n’a évidemment de sens qu’au service d’un projet ambitieux de transformation révolutionnaire du monde et d’une stratégie politique de rassemblement."

Extraits: "Le premier impératif est de rapprocher l’organisation du parti du monde du travail, du monde salarié tel qu’il existe aujourd’hui, des intellectuels, des femmes, de la jeunesse, des immigrés...Le parti doit renouer avec l’effort théorique exigeant irrigant toute son activité, à tous les niveaux de l’organisation ... reprendre pour cela un effort de formation de militants, d’animateurs créant les conditions d’un débat et d’une action collective...A l’inverse de la présidentialisation, de l’alignement derrière une personnalité qui après les institutions semble gagner toute la vie politique, il faut privilégier résolument les engagements et les directions collectives, ce qui n’exclut pas les responsabilités individuelles...Les expériences d’assemblées de représentants des sections, dans la dernière période ont permis de donner jour à des analyses et des propositions plus proches de l’attente des communistes. Il faut peut-être y réfléchir pour l’organisation des délégations dans les congrès, sans passer par le filtre des fédérations."

la contribution de Marcel Zaidner: MZaidner_contrib_sur_le_parti

Bernard LAMIRAND (60): contribution au débat sur le devenir du PCF à Tours le 14 juin 2008

Extrait: "Alors oui, le PCF j’y tiens … J’y tiens sans en faire une querelle de sigle, j’y tiens parce qu’il faut relever le parti avant d’envisager, y compris des changements dans le nom, car cela ne m’effraie pas. Peut-être viendra, à un moment donné, le temps de la transformation de ce parti en une nouvelle force communiste, mais une telle force ne peut survenir que si le PCF retrouve sa pleine capacité à créer du communisme dans la vie de tous les jours et dans la société telle qu’elle est maintenant. Nous avons besoin de cet outil pour encore un bon moment. Je ne veux pas le voir se transformer en Arc en Ciel italien ou en Die Linke allemand. Cela suppose et j’en termine à ce que le parti se transforme démocratiquement et que les communistes se sortent d’un modèle de délégations de pouvoir. Cette hiérarchisation du pouvoir, avec une structure qui fait plus descendre que remonter les orientations a vécu ; elle est dépassée ; les générations d’aujourd’hui sont prêtes à agir mais dans des conditions autres que cette culture de haut en bas. Je suggère que les sections communistes soient la pierre angulaire de toute notre vie démocratique et y compris pour le prochain congrès et ce sont elles qui devraient élire leurs représentants au congrès. La section, c’est l’endroit idéal où les communistes créeront la plus value communiste et projetteront ce que sera l’action au niveau national, régional, départemental, municipal et à l’entreprise. La démocratie dans le parti aura alors un autre visage que ce centralisme démocratique que nous n’avons pas su quitter."

La contribution de Bernard Lamirand: BLamirand_sur_le_devenir_du_parti

La lire sur son blog: http://ber60.over-blog.com/article-20259310.html

Raymond Monteil (95): réflexions sur quelques aspects de la préparation du 34ème congrès

Après plusieurs remarques sur la préparation du Congrès, Raymond Monteil poursuit: "...Il faut surtout montrer que quelque chose d’ utile, peut être fait ici et maintenant. Sur ce point ( comme sur d’autres) nous ne partons pas de rien. Les économistes communistes font des propositions concrètes, réalisables, si les luttes sont puissantes. Encore faut-il être convaincu que la lutte reste le plus court chemin vers le progrès social et la démocratie. La victoire idéologique du grand patronat est bien réelle. La combattre exige une grande intelligence créative, la même pugnacité, ce qui suppose une organisation politique courageuse, déterminée, ouverte et combative...sacrifier le PCF pour une hypothétique O.P.N.I. (Organisation Politique Non Identifiée) ferait courir un risque beaucoup trop grand pour toutes les forces démocratiques de notre pays. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire , au contraire...Tel qu’il est, notre parti ne joue plus son rôle d’outil idéologique de mobilisation des énergies, d’abord pour résister à la déferlante réactionnaire et pour rassembler les forces du changement en vue de la conquête des pouvoirs au profit des citoyens. Car l’enjeu est là, dans la généralisation de la démocratie, dans l’implication du maximum de personnes dans la gestion des affaires qui les concernent. Et à tout seigneur tout honneur, commençons par nous même. Pas besoin de longues thèses. Quelques principes bien suivis auraient d’heureux effets..."

La contribution de Raymond Monteil: RMonteil_reflexions

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9 juin 2008

philosophie et politique

Dans un texte, court mais argumenté, en circulation sur le net, le philosophe Aymeric Monville critique le dernier livre d'Alain Badiou, "De quoi Sarkozy est-il le nom?".

Extrait: "Le communisme selon Badiou se réduit à une « hypothèse », l’« idée pure de l’égalité ». Et notre auteur tient « absolument [à] distinguer cet usage du mot, du sens entièrement usé aujourd’hui, de l’adjectif ‘communiste’ dans les expressions comme ‘partis communistes’, ‘monde communiste’, pour ne rien dire de ‘Etat communiste’... Et ce constat péremptoire n’est que le prélude à un long réquisitoire digne d’un inventaire à la Prévert : « Le marxisme, le mouvement ouvrier, la démocratie de masse, le léninisme, le Parti du prolétariat, l’Etat socialiste, toutes ces inventions remarquables du XXe siècle [sic], ne nous sont plus réellement utiles. Dans l’ordre de la théorie, elles doivent certes être connues et méditées. Mais dans l’ordre de la politique, elles sont devenues impraticables. »

Le texte complet: AMonville_le_philosophe_et_les_liquidateurs

3 juin 2008

Une interview vidéo de Nicolas Marchand

Sollicité par Gilles Questiaux et Pasquale Noizet, militants communistes parisiens, animateurs du blog "Reveil communiste", Nicolas Marchand a répondu à plusieurs questions sur le PCF, son action, les choix en débat pour son Congrès.

Extraits: "Le plus important, c'est la possibilité d'unité des communistes pour le Congrès, pour construire, définir, réaliser les changements dont le PCF a besoin sans sa dissolution..."

"La novation, ce n'est pas la novation pour la novation, c'est la novation communiste. C'est d'abord la novation des propositions pour l'action..."

"La situation à gauche, ce qui se passe au PS, étaye le besoin d'un parti communiste novateur...pour une refondation de la gauche qui aille dans le bon sens"

"Travaillons dans le PGE pour le transformer; ne laissons pas le PGE devenir une coquille qui nous envelopperait pour chercher à nous transformer..."

"Congrès: la discussion doit rester possible à tous les moments, notamment dans la construction de la base commune...non à une tournure plébiscitaire du congrès, qui l'amènerait à tourner autour du ralliement à une personne, plutôt que des choix politiques de fond et la constitution d'une direction en phase avec ces choix."

"La boussole, ce n'est pas l'intérêt de je ne sais quelle tendance, ou de telle ou telle personne. La boussole c'est ce qui peut faire sortir ce parti de la crise dans laquelle il est et le mettre dans la situation de jouer le rôle historique qu'il a à jouer..."

Accéder à la vidéo: http://reveilcommuniste.over-blog.fr/article-20032063.html

28 mai 2008

au Conseil National du PCF, le 23 mai

L'intervention d'Yves Dimicoli:

"Daniel Cirera, au terme d’un rapport intéressant, a suggéré de faire du PGE « le pôle d’une dynamique à gauche ». Il faudrait clarifier ce que l’on entend par là et, surtout, organiser l’information et le débat des communistes là-dessus. S’agirait-il, par exemple, d’envisager la constitution d’une liste PGE aux prochaines élections européennes et de faire campagne sur un programme qui serait celui du PGE ? On sait le caractère hétérogène du PGE et le fait que, pour l’heure, tout consensus en son sein tende à se faire sur des objectifs très insuffisants en regard de ce qu’exige la situation , comme en regard de ce qu’il y a dans notre propre programme..."

lire la suite: YD_intervCN_230508

A la question posée par Yves Dimicoli, Marie-George Buffet a répondu, dans son intervention de conclusion: "personnellement, je dis: pas une liste du PGE". Ce point de son intervention n'apparait pas dans le résumé publié dans "Communistes". Oubli?

L'intervention de Catherine Mills: CM_intervCN_230508

L'intervention de Catherine Mills, plus précisemment sa remarque critique sur la réunion de La Villette a suscité une réaction de Francis Wurtz à laquelle ont répondu Nicolas Marchand et Yves Dimicoli.
Les résumés de ce débat (extrait de "CommunisteS"):
Wurtz_Marchand_Dimicoli_CN_23_5_08

Le compte-rendu complet du CN dans "CommunisteS" du 28 mai 2008: http://www.pcf.fr/IMG/pdf/309BL_Communistes.pdf

26 mai 2008

Paul BOCCARA: la crise financière, sa portée, les propositions des communistes

L'exposé introductif de Paul Boccara à la rencontre du 15 mai 2008:

"La crise financière qui a éclaté à partir des États-Unis, à l'été 2007, a déjà fait l'objet de nombreux commentaires, soit extrêmement alarmistes, soit, au contraire, rassurants. En réalité, alors qu'on reconnaît son ampleur et sa nouveauté, elle serait révélatrice de la maturation des transformations profondes et de la crise systémique radicale du capitalisme financiarisé et mondialisé. Au-delà de sa portée immédiate, ce sont les suites du processus et sa grande portée aux plans économique, social, politique et idéologique d'ensemble qui sont en cause.

Des propositions radicales concernant des mesures et des luttes novatrices auraient une opportunité historique pour être présentées comme réalistes, en répondant non seulement aux besoins à court terme mais aussi à long terme des populations en France, dans l'Union européenne et dans le monde.

Face aux défis de la nouveauté profonde de la situation et de ses risques, elles peuvent faire l'objet d'un débat durable avec les militants syndicalistes, associatifs et politiques ainsi qu'avec les élus, pour leur développement dans des actions rassembleuses et persévérantes. Et cela, en contribuant au débat si nécessaire aujourd'hui à gauche, face au social-libéralisme et au Sarkozisme, avec l'apport des analyses marxistes et des communistes devant les défis profonds non seulement de résistance mais d'avancées sociales transformatrices.

Afin d’introduire cette discussion, je vais considérer trois parties :

1 – la crise financière, comme révélateur

2 – sa portée immédiate et globale à plus long terme

3 – des propositions novatrices pour les luttes

La suite et le texte intégral: crise_financi_re_15mai_paul_boccara

20 mai 2008

Après le grand succès de la rencontre du 15 mai sur la crise financière

Le défi de l'information, de la formation et du passage à l'action

Salle des conférences comble et débat passionnant, à partir de l'exposé de Paul Boccara sur les causes de la crise financière et les propositions communistes. Des analyses de grande portée et des idées pour des actions nouvelles. Sans attendre, informer, former, organiser l'expérimentation dans l'action.

Nous mettrons en ligne rapidement l'exposé de Paul Boccara. Voici l'appel lancé par les participants.

CONTRE LA SPECULATION, CHANGEONS L'ACTION DES BANQUES, POUR UN AUTRE CREDIT

Les participants à la rencontre du 15 mai 2008 sur "la crise financière, sa portée et les propositions qu'elle exige", militants syndicalistes, associatifs, politiques et élus, appellent les travaileurs et les citoyens à intervenir:

  • Sur les relations entre banques et entreprises ;

  • Pour assurer un caractère de service public au crédit, en faveur d’une croissance réelle riche en emplois qualifiés avec de bons salaires ;

  • Contre les gâchis de la spéculation ;

  • Pour une progression des conditions de vie et de travail, une sécurisation de l’emploi et de la formation, en relation avec la promotion de tous les services publics ;

  • En se rassemblant partout dans l’action, dans les formes qu’ils estiment les plus appropriées, sur tel ou tel type d’exigence parmi les suivantes.


Ils demandent des contrôles nouveaux sur les banques et les fonds d’investissements, avec des obligations de limitation des produits spéculatifs et avec des réserves obligatoires en titres d’emprunt public.

Ils demandent à créer dans toutes les régions des  « Fonds publics régionaux » pour prendre en charge tout ou partie des intérêts des crédits pour les investissements matériels, de recherche, en logiciels….avec des taux d’intérêt d’autant plus abaissés, jusqu’à zéro, que sont créés de bons emplois et de bonnes formations.

Ils appellent les travailleurs à solliciter ces Fonds pour des propositions alternatives de développement des capacités réelles et humaines et des productions de leurs entreprises et à exiger des pouvoirs accrus sur les gestions des entreprises.

Ils demandent la création d’un pôle financier public national pour favoriser une croissance réelle riche en emplois de qualité. Outre la récupération des fonds publics d’exonérations de cotisations sociales patronales dans un Fonds national pour l’emploi et la formation, cela concernerait la Caisse des dépôts, les Caisses d’épargne, les banques mutualistes, la Banque postale, avec des conventions de coopération avec toutes les autres banques.

Ils demandent une autre mission de la banque centrale européenne (BCE), contrôlée par les Parlements nationaux et européen, à l’appui des propositions alternatives des travailleurs dans les entreprises et les services publics. Pour favoriser la croissance réelle et l’emploi, contre la spéculation, la BCE, en liaison avec les banques centrales nationales participantes comme la Banque de France, devrait refinancer les banques avec des taux d’intérêt d’autant plus abaissés pour les crédits aux investissements réels que sont programmés plus d’emplois et de formations efficaces. Au contraire, les taux seraient fortement relevés pour les placements financiers.

Ils demandent une refondation du FMI avec des droits de vote démocratisés l’émancipant du contrôle par les Etats-Unis, avec une monnaie commune mondiale à partir des droits de tirage spéciaux (DTS). Sur ces bases, le FMI pourrait refinancer les banques centrales pour le co-développement des peuples. Ici aussi les taux d'intérêt seraient d'autant plus abaissés pour les crédits aux investisssements réels que ceux-ci programment plus d'emplois et de formations dans les entreprises et les services publics.

Ils appellent au développement des pouvoirs d’intervention et de coopération des usagers avec les personnels dans tous les services publics, des niveaux local et national aux niveaux européen et mondial.

Ils demandent d’instaurer des biens et services communs de toute l’humanité en coopération pour le crédit, l’alimentation, l’eau, l’écologie, l’énergie, les transports, les réseaux de communication, la santé, l’éducation, la culture…

Ils demandent, sur tel ou tel de ces points, à tous les partis de gauche, aux syndicats de travailleurs, aux associations de défense des besoins populaires, d’intervenir pour des crédits et un système de financement opposés à la spéculation et pour le progrès de la vie de chacun- e.

Paris, le 15 mai 2008

Le texte de l'appel à reproduire: Crisefinanciere_Appel_150508

Sur son blog, un participant, Bernard Lamirand, livre ses impressions sur la rencontre:

Hier après midi, il y avait une rencontre très intéressante au siège du PCF sur les questions de l’économie et de la spéculation financière ainsi que sur le rôle néfaste des banques.

Il y avait du monde.

Des communistes avides de renouer avec la pensée Marx par ces temps où le capital ne se sent plus pisser, où les ténors du capital s’en mettent plein les poches, où la crise financière prend une telle ampleur qu’elle fait peur y compris à cette classe dominante...

la suite:  http://ber60.over-blog.com/article-19602487.html

Bernard Lamirand s'étonne aussi de l'absence de compte-rendu dans l'Humanité:

"Je n’ai rien contre ce débat organisé « sur invitation » par la gauche Européenne et Nordique samedi sous la présidence de Francis Wurtz. Cette rencontre me donnait l’impression que l’on veut construire une sorte d’arc-en-ciel italien de gauche à la dimension de l’Europe. Pourquoi suis-je en colère : c’est que mon journal de classe depuis Jaurès, a une vue sélective des choses en accordant une large place à cette rencontre à coup de tambour et de trompette.

J’ai cherché, dans les éditions de vendredi et samedi, s’il y avait eu le même traitement pour le débat sur le capitalisme et la spéculation financière organisé jeudi avec Boccara, Dimicoli avec la participation de Marie George Buffet : rien....  l'article intégral: http://ber60.over-blog.com/article-19688112.html

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