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le blog d'ANR – PCF
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le blog d'ANR – PCF
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26 juin 2008

au Conseil National des 25 et 26 juin 2008

Le compte-rendu du Conseil National sera publié dans "CommunisteS". Ses débats montrent que les partisans des différentes formules de dilution du PCF (sur-représentés au CN) n'ont pas renoncé à leur objectif, mais aussi qu'on ne saurait se contenter de la promesse que le PCF existera encore après le Congrès, sans décisions précises sur le contenu des changements nécessaires, sur l'orientation politique, par exemple pour les élections européennes, et la composition de la direction.  Ses débats montrent aussi l'utilité, voire l'urgence, que les communistes (re)prennent la parole, fassent valoir leurs opinions et exigences de manière à ce que ce soient elles qui prévalent dans la rédaction du projet de base commune.

l'intervention de Gisèle Cailloux (92): GC_intervCN_25__6_08

l'intervention d'Yves Dimicoli (Paris): YD_intervCN_2526_06_08

l'intervention de Jean-Marc Durand (Drome): JMD_intervCN2526_6_08

l'intervention d'Alain Bolla (Var): ABolla_intervCN2526_6_08

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18 juin 2008

Interventions à Tours

Yves Dimicoli: "Oui, il faut mesurer la nouveauté de la situation s'affirmant depuis la fin des années 90, au lieu de rester accrochés à la recherche de solutions de moindre mal...

...il faut refuser tout effacement du PCF et, au contraire, le développer comme force autonome et rassembleuse, à partir des ses meilleurs acquis, de ses avancées récentes...

...Il y a besoin de construire un vaste rassemblement unitaire de tout le peuple de gauche, et au-delà, mais sans jamais en rabattre sur l’audace sociale et démocratique... Ce nouvel apport du PCF est indispensable, car la France a besoin de sa double originalité tant vis à vis du réalisme de conciliation du PS que de la radicalité chimérique et sectaire de l’extrême gauche, avec :

  • Des mesures réalistes et la possibilité de participer au gouvernement ;
  • Et en même temps des mesures de portée révolutionnaire et le développement, en toutes circonstances, de luttes indépendantes dés le terrain."

L'intervention d'Yves Dimicoli: YD_interv_Tours_14_6_08

Nicolas Marchand: "Le refus de la dilution n'est pas suffisant. Nous irions à l'échec, si le Congrès devait se limiter à une sorte de plébiscite pour une direction ayant pris parti pour l'existence du PCF, sans ouverture sur des changements réels et radicaux...

...Tours, c'est l'option de devenir un parti révolutionnaire, contre le réformisme et la collaboration de classe, un parti populaire et d'action, et non plus dominé par ses élus, un parti appuyé sur la théorie marxiste. Ce n'est surtout pas le moment de régresser sur cela. Au contraire, il s'agit de relever le nouveau défi révolutionnaire: celui des années 2010. Pas sur le mode gauchiste, sans propositions précises ni volonté de rassemblement; mais pas non plus en reculant sur l'ambition transformatrice du projet, ni sur le besoin du parti révolutionnaire...

...Faire primer la promotion d'idées transformatrices et l'organisation du rassemblement dans l'action, sur les alliances et les institutions: c'est une rupture essentielle...le socle pour une relance de notre influence électorale. Pas d'abord le gouvernement et les postes d'élus! D'abord les idées nouvelles et les luttes, pour des élus et la conquête de positions de pouvoir utiles au peuple et au combat transformateur...."

l'intervention de Nicolas Marchand: NM_interv_Tours_14_6_08

Pascal Borelly:  "C’est de notre peuple, de l’avancée d’idées transformatrices, du développement des luttes en France, en Europe, dans le monde que naîtront les conditions d’un large rassemblement. C’est à partir de ces données qu’il faut nous faut réfléchir à une réorganisation d’ensemble de nos structures branchées directement et en permanence sur des enjeux d’actions. Les sujets de mobilisations ne manquent pas...Alors comment avancer?..."

l'intervention de Pascal Borelly: PBor_interv_Tours_14_6_08

17 juin 2008

débat sur "les transformations du capitalisme contemporain"

               Conférence-débat autour de l’ouvrage :
  « Les transformations du capitalisme contemporain »
   (sous la direction de Gilles Rasselet, éditions l’Harmattan
)
                    mercredi 18 juin 2008, à 18h 45
             Salle des documents cinématographiques
             38, avenue des ternes - Paris 17e  Métro : Ternes

Les vingt-quatre études de chercheurs français et étrangers qui composent cet ouvrage dressent un tableau d’ensemble de ces transformations du capitalisme contemporain et en proposent des éléments d’interprétation. Dans une diversité de points de vue et d’approches théoriques, elles apportent des éclairages complémentaires sur ces transformations, permettant de mieux appréhender la complexité es évolutions en cours, d’en dégager les lignes de force directrices et d’en mesurer les enjeux et la portée.

L’objectif de ce livre est d’approfondir des questions essentielles de la période :

  • la nature et la portée de la crise systémique ;

  • la transformation des systèmes productifs ;

  • les nouvelles donnes de la mondialisation ;

  • les déséquilibres internationaux ;

  • les débats sur le sens et le contenu des transformations nécessaires.

La séance débutera avec la présentation de cet important ouvrage collectif par Gilles Rasselet, professeur des universités en Sciences économiques à l’université de Reims Champagne-Ardenne, qui en a coordonné l’édition, et se poursuivra par les interventions de trois des auteurs autour des thématiques suivantes :

  • « Les transformations du système de protection sociale dans la longue phase de difficultés »
    Catherine Mills, économiste ;

  • « Fondements macroéconomiques des transformations du capitalisme contemporain »
    Liêm Hoang-Ngoc, maître de Conférences à l’Université de Paris 1.

  • « Maturation de la crise systémique et avancées possibles d’alternatives radicales »
    Paul Boccara, maître de conférences honoraire à l’Université de Picardie.

Le livre est en vente sur le site de l’éditeur, qui propose aussi quelques extraits en consultation gratuite.

Entrée libre. Le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir vous inscrire par mail à l’adressse : inscription@gabrielperi.fr.

12 juin 2008

des contributions sur le devenir du PCF

Marcel Zaidner (94): innover pour rendre fierté et efficacité aux communistes

Dans sa contribution, Marcel Zaidner formule des réflexions et des propositions qu'il résume "dans la nécessité de conjuguer l’engagement individuel et le travail collectif, la recherche d’un mode de vie associant démocratie et efficacité. Cette recherche, précise-t'il, n’a évidemment de sens qu’au service d’un projet ambitieux de transformation révolutionnaire du monde et d’une stratégie politique de rassemblement."

Extraits: "Le premier impératif est de rapprocher l’organisation du parti du monde du travail, du monde salarié tel qu’il existe aujourd’hui, des intellectuels, des femmes, de la jeunesse, des immigrés...Le parti doit renouer avec l’effort théorique exigeant irrigant toute son activité, à tous les niveaux de l’organisation ... reprendre pour cela un effort de formation de militants, d’animateurs créant les conditions d’un débat et d’une action collective...A l’inverse de la présidentialisation, de l’alignement derrière une personnalité qui après les institutions semble gagner toute la vie politique, il faut privilégier résolument les engagements et les directions collectives, ce qui n’exclut pas les responsabilités individuelles...Les expériences d’assemblées de représentants des sections, dans la dernière période ont permis de donner jour à des analyses et des propositions plus proches de l’attente des communistes. Il faut peut-être y réfléchir pour l’organisation des délégations dans les congrès, sans passer par le filtre des fédérations."

la contribution de Marcel Zaidner: MZaidner_contrib_sur_le_parti

Bernard LAMIRAND (60): contribution au débat sur le devenir du PCF à Tours le 14 juin 2008

Extrait: "Alors oui, le PCF j’y tiens … J’y tiens sans en faire une querelle de sigle, j’y tiens parce qu’il faut relever le parti avant d’envisager, y compris des changements dans le nom, car cela ne m’effraie pas. Peut-être viendra, à un moment donné, le temps de la transformation de ce parti en une nouvelle force communiste, mais une telle force ne peut survenir que si le PCF retrouve sa pleine capacité à créer du communisme dans la vie de tous les jours et dans la société telle qu’elle est maintenant. Nous avons besoin de cet outil pour encore un bon moment. Je ne veux pas le voir se transformer en Arc en Ciel italien ou en Die Linke allemand. Cela suppose et j’en termine à ce que le parti se transforme démocratiquement et que les communistes se sortent d’un modèle de délégations de pouvoir. Cette hiérarchisation du pouvoir, avec une structure qui fait plus descendre que remonter les orientations a vécu ; elle est dépassée ; les générations d’aujourd’hui sont prêtes à agir mais dans des conditions autres que cette culture de haut en bas. Je suggère que les sections communistes soient la pierre angulaire de toute notre vie démocratique et y compris pour le prochain congrès et ce sont elles qui devraient élire leurs représentants au congrès. La section, c’est l’endroit idéal où les communistes créeront la plus value communiste et projetteront ce que sera l’action au niveau national, régional, départemental, municipal et à l’entreprise. La démocratie dans le parti aura alors un autre visage que ce centralisme démocratique que nous n’avons pas su quitter."

La contribution de Bernard Lamirand: BLamirand_sur_le_devenir_du_parti

La lire sur son blog: http://ber60.over-blog.com/article-20259310.html

Raymond Monteil (95): réflexions sur quelques aspects de la préparation du 34ème congrès

Après plusieurs remarques sur la préparation du Congrès, Raymond Monteil poursuit: "...Il faut surtout montrer que quelque chose d’ utile, peut être fait ici et maintenant. Sur ce point ( comme sur d’autres) nous ne partons pas de rien. Les économistes communistes font des propositions concrètes, réalisables, si les luttes sont puissantes. Encore faut-il être convaincu que la lutte reste le plus court chemin vers le progrès social et la démocratie. La victoire idéologique du grand patronat est bien réelle. La combattre exige une grande intelligence créative, la même pugnacité, ce qui suppose une organisation politique courageuse, déterminée, ouverte et combative...sacrifier le PCF pour une hypothétique O.P.N.I. (Organisation Politique Non Identifiée) ferait courir un risque beaucoup trop grand pour toutes les forces démocratiques de notre pays. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire , au contraire...Tel qu’il est, notre parti ne joue plus son rôle d’outil idéologique de mobilisation des énergies, d’abord pour résister à la déferlante réactionnaire et pour rassembler les forces du changement en vue de la conquête des pouvoirs au profit des citoyens. Car l’enjeu est là, dans la généralisation de la démocratie, dans l’implication du maximum de personnes dans la gestion des affaires qui les concernent. Et à tout seigneur tout honneur, commençons par nous même. Pas besoin de longues thèses. Quelques principes bien suivis auraient d’heureux effets..."

La contribution de Raymond Monteil: RMonteil_reflexions

9 juin 2008

philosophie et politique

Dans un texte, court mais argumenté, en circulation sur le net, le philosophe Aymeric Monville critique le dernier livre d'Alain Badiou, "De quoi Sarkozy est-il le nom?".

Extrait: "Le communisme selon Badiou se réduit à une « hypothèse », l’« idée pure de l’égalité ». Et notre auteur tient « absolument [à] distinguer cet usage du mot, du sens entièrement usé aujourd’hui, de l’adjectif ‘communiste’ dans les expressions comme ‘partis communistes’, ‘monde communiste’, pour ne rien dire de ‘Etat communiste’... Et ce constat péremptoire n’est que le prélude à un long réquisitoire digne d’un inventaire à la Prévert : « Le marxisme, le mouvement ouvrier, la démocratie de masse, le léninisme, le Parti du prolétariat, l’Etat socialiste, toutes ces inventions remarquables du XXe siècle [sic], ne nous sont plus réellement utiles. Dans l’ordre de la théorie, elles doivent certes être connues et méditées. Mais dans l’ordre de la politique, elles sont devenues impraticables. »

Le texte complet: AMonville_le_philosophe_et_les_liquidateurs

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3 juin 2008

Une interview vidéo de Nicolas Marchand

Sollicité par Gilles Questiaux et Pasquale Noizet, militants communistes parisiens, animateurs du blog "Reveil communiste", Nicolas Marchand a répondu à plusieurs questions sur le PCF, son action, les choix en débat pour son Congrès.

Extraits: "Le plus important, c'est la possibilité d'unité des communistes pour le Congrès, pour construire, définir, réaliser les changements dont le PCF a besoin sans sa dissolution..."

"La novation, ce n'est pas la novation pour la novation, c'est la novation communiste. C'est d'abord la novation des propositions pour l'action..."

"La situation à gauche, ce qui se passe au PS, étaye le besoin d'un parti communiste novateur...pour une refondation de la gauche qui aille dans le bon sens"

"Travaillons dans le PGE pour le transformer; ne laissons pas le PGE devenir une coquille qui nous envelopperait pour chercher à nous transformer..."

"Congrès: la discussion doit rester possible à tous les moments, notamment dans la construction de la base commune...non à une tournure plébiscitaire du congrès, qui l'amènerait à tourner autour du ralliement à une personne, plutôt que des choix politiques de fond et la constitution d'une direction en phase avec ces choix."

"La boussole, ce n'est pas l'intérêt de je ne sais quelle tendance, ou de telle ou telle personne. La boussole c'est ce qui peut faire sortir ce parti de la crise dans laquelle il est et le mettre dans la situation de jouer le rôle historique qu'il a à jouer..."

Accéder à la vidéo: http://reveilcommuniste.over-blog.fr/article-20032063.html

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