Rapport Attali: consensus néo-libéral
"Un hymne au néolibéralisme..." c'est ainsi qu'Yves Dimicoli caractérise le rapport de la Commission Attali "pour lever les freins à la croissance", dans un article publié dans l'Humanité du 23 février.
Il conclut:
"Ce rapport témoigne de l’impasse noire dans laquelle enferme la capitulation face à la domination des marchés. Il place toute la gauche au défi de mesures réellement audacieuses et opérationnelles, rompant avec la dictature de la rentabilité financière, moyennant une cohérence entre objectifs sociaux novateurs, pouvoirs et moyens financiers, à l’opposé de la conciliation avec le social-libéralisme et de la résignation à une vision du « possible » étroitement limitée par les contraintes réputées indépassables de la mondialisation capitaliste."
lire l'article d'Yves Dimicoli: YD_Rapport_Attali_220108
A propos de la composition de la Commission Attali
Comme le remarque l'Humanité, la Commission comprend de très nombreux PDG, des économistes et journalistes libéraux.
On note qu'elle comprend aussi, outre Attali lui-même, quelques autres personnalités issus de la mouvance sociale-libérale européenne comme Franco Bassanini, ancien ministre et dirigeant du PDS italien, Evelyne Gebhart , députée SPD au parlement européen, Eric Orsenna, ancien conseiller de F. Mitterrand. Et deux personnalités liées à la mouvance syndicale: Jean Kaspar, ancien secrétaire général de la CFDT et Pierre Ferracci, président du groupe ALPHA (Secafi-Alpha), cabinet d’analyse financière et de conseil spécialisé dans l’assistance aux comités d’entreprise.